Sokchearta
Thérapeute psycho-corporelle, Paris 11
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Voyage à travers ton essence

Thérapeute psycho-corporelle, Paris 11

Echouer même en début d’année


J’ai échoué. j’ai touché le fond et je ne pouvais plus navigué, avancé.

Étymologiquement le mot échouer était utilisé au XVIème en marine pour parler de ces navires/bateaux qui en ayant touché le fond ne pouvait plus naviguer, avancé, était condamné…Mais c’était un accident et si c’était fait volontairement, c’était pour fuir un danger.

Echouer est ensuite entrer au fil du temps comme un mot commun pour parler des entreprises/actions ratées comme quelque chose qui n’a pas eu l’issue espérée.

 

J’écoutais une émission quand j’ai fait le lien entre ces 2 notions. Une femme brillante qui témoignait avec fébrilité de ce ce qu’elle avait entrepris et échoué, de son burn-out. Ecoutant consciencieusement cette émission et non pas en faisant le ménage, à manger ou en répondant à des mails…J’écoutais consciencieusement cette émission, non pas uniquement avec mes oreilles mais en faisant appel aux autres sens et notamment cette image qui m’est venue en entendant ces mots « je pensais pouvoir être mère, être responsable d’un projet, d’une équipe. Je devais tout réussir et être parfaite. J’ai échoué… »

 

Outre la solitude glaçante et évidente de cette femme courageuse de par son témoignage, j’ai vraiment vu ce bateau meurtri, oublié, végétant et c‘est là que j’ai compris le double sens du mot échouer. Ce double sens nourri par l’inconscient collectif, le poids des mois, les histoires contées pendant notre enfance…Oui c’est ça le sens et le poids des mots…L’imaginaire collectif…

 

Inconsciemment ce que nous ressentons lors que nous parlons de nos échecs, de ce que nous ratons ou échouons, c’est non seulement je n’ai pas réussi (accompagné de son lot de remise en question, de doutes, perte de confiance…) mais c’est cette note froide, cette impression de ne plus pouvoir avancer, d’être condamnée…

Ma question est du coup comment se remettre d’un échec avec ces notes inconscientes ?

Quand je rate quelque chose, si j’ai l’impression que le monde s’écroule, que tout fout le camp…quand je rate mes examens ou un concours, quand je foire le dernier entretien pour le job de mes rêves…

Avouons-le, même quand il s’agit d’une crêpe ou du gratin de courgettes, inratable pourtant diraient les autres…

 

C’est pour ces raisons que j’ai eu envie de commencer l’année par cette réflexion autour de l’échec et du mot échouer : ces actions dont le résultat n’a pas eu l’issue escomptée. Comment lâcher prise dans ces conditions ? Comment construire sa confiance en soi malgré toute l’énergie, les efforts, le coeur mis à l’ouvrage si j’échoue ; si le résultat n’est pas celui escompté ?

 

Ah oui parce que celui là on l’entend bien  « le but c’est le chemin » de Goethe ou « ce n’est pas le résultat mais le chemin parcouru…mais fondamentalement quand je n’ai pas réussi, j’ai mal, j’ai l’impression que le monde s’écroule, je me sens nul·le…

 

Ce sentiment est d’autant plus fort si mes parents m’ont éduqué avec ces injonctions « tu dois être la/le meilleur·e, fort·e, parfait·e… » Alors là pas de doute, je suis enfermé·e et prisonnièr·e de cet échec…

MAIS…Si je prends le temps d’être honnête avec moi-même,

C’est parce que j’ai échoué lors de mon entretien pour le Nepal que je me suis retrouvée en Irak, ce qui m’a permis de rencontrer et de vivre ma plus belle histoire d’amour aujourd’hui (et que je vis encore).

C’est parce que mes 3 FIV ont échoué que je suis partie dans la réconciliation avec mon corps et que j’ai approfondi mon approche psycho-corporelle.

C’est parce que j’ai raté la cuisson de mes pancakes dimanche que je suis allée bruncher dehors et que j’ai rencontré cette écrivaine…qui m’a donné la pulsion d’écrire ce bouquin.

 

Qu’importe la gravité de ce que j’ai raté, chaque expérience, malgré la douleur, me permet de soulever et découvrir d’autres choses en moi, de ma personne. Je ne me sens plus embourbée ou empêchée d’avancer. Je digère, je pleure, je traverse ce tourbillon émotionnel parce que dans le fond, je sais que je n’ai pas encore échoué ; j’ai tout une vie pour vivre mes rêves.


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