Sokchearta
Thérapeute psycho-corporelle, Paris 20 et visio
Sokchearta

Voyage à travers ton essence

Thérapeute psycho-corporelle, Paris 20 et visio

Quand les femmes se rassemblent, le monde respire autrement


Elles sont arrivées une à une, un peu tremblantes, un peu sur la réserve. Certaines ne connaissaient personne. D’autres portaient encore les traces d’un passé lourd, d’une fatigue qu’elles n’osaient pas nommer.

 

Mais elles étaient là.
Prêtes, peut-être sans le savoir, à se laisser traverser.

 

Durant quelques jours, nous avons partagé plus que des mots : des silences pleins, des rires qui guérissent, des larmes qui libèrent.
Des corps qui se souviennent.

Et puis, peu à peu, les masques tombent.
La magie du cercle opère.



Des cœurs qui s’ouvrent.
Et dans cet espace de vérité, quelque chose d’invisible mais puissant s’est allumé : le feu de la sororité.

Qu’est-ce qui se passe quand des femmes cessent de se juger et s’autorisent à se regarder vraiment ?

La guérison par le collectif : quand les femmes se tiennent ensemble

Il y a une magie ancienne dans les cercles de femmes.
Quand nous cessons de nous comparer, de rivaliser, de jouer des rôles pour “être à la hauteur”, quelque chose d’authentique émerge.
Le cercle devient un lieu de réparation : chacune s’y dépose, et à travers l’écoute des autres, elle entend enfin sa propre voix.
 

Le corps aussi respire différemment.
Dans le regard bienveillant d’une autre femme, nos tensions se relâchent, nos épaules redescendent, notre souffle s’apaise.
C’est la mémoire collective du féminin qui se réveille : celle d’un temps où les femmes s’accompagnaient dans les passages de vie, honoraient le cycle, la terre, la mort et la renaissance.

Et c’est cela que j’observe à chaque retraite : le retour à un rythme juste, celui du vivant.


Quand une femme ose pleurer, les autres la soutiennent avec tout leur amour. Quand une autre s’autorise à rire pleinement, les autres la saluent pour son authenticité.
Quand une femme ose dire “j’ai peur”, une autre se souvient qu’elle n’est pas seule.
Et petit à petit, le cercle devient miroir.
Ce que chacune libère, toutes le ressentent. Ce que l’une guérit, toutes en bénéficient.

Le souffle s’apaise, les épaules se détendent, la beauté brute de chacune émerge, sans fioritures.

Le corps se répare dans la sécurité du lien.

Sororité et écoféminisme : guérir le lien entre femmes, c’est guérir le monde

L’écoféminisme nous rappelle que la domination du féminin et la destruction du vivant viennent d’une même racine : la rupture à soi liée aux injonctions sociétales, familiales et patriarcales.
Coupure d’avec le corps, la nature, le sensible, la lenteur, la cyclicité.
Quand les femmes se retrouvent, elles réapprennent à écouter ces rythmes naturels — en elles et autour d’elles.
 

Dans les cercles de femmes, il ne s’agit pas seulement de “bien-être” ou de développement personnel.
Il s’agit de politique du vivant.
Choisir de se relier, c’est résister à la logique de performance et de séparation.
C’est dire : je ne veux plus porter seule, je ne veux plus lutter contre moi-même, je veux créer avec. Je veux prendre soin de soi, des autres et du monde comme un même mouvement.

La sororité devient alors un acte politique, spirituel et écologique. Dans une société qui isole, divise et déconnecte du vivant, la sororité devient résistance. S’unir, s’écouter, ralentir — c’est refuser la logique de domination.

Parce qu’en retrouvant la confiance entre femmes, nous restaurons une part du monde.
Nous cessons d’alimenter les guerres de pouvoir pour redevenir tisseuses de lien, gardiennes du feu, semeuses de paix.

Le courage tranquille du féminin

Il y a le courage bruyant, celui qu’on applaudit, plébiscité par notre société qui enferme les femmes dans des rôles ou derrière des masques de perfection, d’être forte.


Et il y a le courage tranquille, celui que je vois chaque fois qu’une femme décide d’être vraie.

Ce courage-là, c’est celui d’enlever les masques.
De dire “je ne sais pas”, “je ne peux plus”, “je suis fatiguée”.
C’est celui de choisir la douceur dans un monde qui glorifie la dureté, la compétition, la division entre femmes, la performance, le paraître.
De s’arrêter quand tout pousse à continuer.
De revenir à soi quand tout pousse à s’oublier.
 

Et c’est ce courage que la sororité éveille.

Parce que dans le regard des autres femmes, on se sent enfin légitime d’être soi — dans toutes nos nuances, nos contradictions, nos élans et nos fragilités.
On découvre que la vraie puissance ne rugit pas forcément : parfois, elle murmure, elle pleure, elle s’enracine.
 

C’est cette puissance que j’ai vue dans les yeux des femmes : pas le cri de guerre, mais la paix retrouvée. Le courage d’être vraie, d’assumer sa lenteur, sa sensualité, ses limites.

retraite, féminin sacré

Après la retraite : entretenir le feu intérieur

Quand la retraite se termine, beaucoup de femmes me disent :

“J’ai peur que tout s’éteigne, que la vie reprenne le dessus, que je perde ce que j’ai touché ici.”

Mais la vérité, c’est que rien n’est perdu.

Les braises de la sororité continuent de luire, même au cœur de la routine.

Elles se nourrissent de gestes simples :

  • une marche seule en forêt,
  • une écoute des playlists partagées pendant la retraite,
  • un message à une sœur du cercle,
  • un moment d’écoute du corps avant de plonger dans la journée,
  • un mantra et une croyance transformée pendant la retraite qui continue d’infuser,
  • un “non” posé avec amour, un “oui” vibrant de justesse,
  • un moment de créativité.
     

Ces petites flammes entretiennent le lien.
Elles rappellent que la transformation ne se vit pas en dehors de la vie, mais à l’intérieur d’elle.

Rejoindre un cercle de femmes : un espace pour se retrouver

Si tu sens cet appel, si tu ressens ce feu doux au creux du ventre,
sache que d’autres femmes t’attendent.
Des femmes comme toi — sensibles, courageuses, parfois cabossées, toujours vivantes.

 

Prochain cercle / retraite de femmes : Révéler ton intuition et ton féminin sacré Dimanche 16 novembre de 14h à 17h à Paris

Un espace pour te reconnecter à ton corps, à ta vérité, à ta puissance.
Un espace pour tisser ensemble, encore et encore, ce monde où la douceur devient force et où le féminin retrouve sa place sacrée.

Quand les femmes se rassemblent, le monde respire autrement.
Parce que chaque lien de sororité rallume un feu de vie.
Parce qu’en prenant soin de nous, nous prenons soin de la terre.
Parce qu’en réapprenant à écouter, nous guérissons.

 

Et si c’était ça, la révolution la plus douce et la plus nécessaire de notre temps ?


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