Il y a 5 ans, je m’autorisais à rêver. J’étais en train de finir mes formations pour devenir thérapeute mais je n’avais pas encore décidé pleinement de me lancer à mon compte. J’avais envie de sécurité, j’avais envie de voyager encore et de faire quelques missions humanitaires ( mon job pendant 15 ans à l’époque). Doudou était déjà dans ma vie et nous étions en plein confinement…

Et puis tout a basculé…

Après des nuits d’angoisse pendant des mois, je déconstruisais toutes mes croyances transgénérationnelles et sociétales…et je suis arrivée à ce point « pourquoi je pense ne pas le mériter ? ». Pourquoi je n’oserai pas rêver ? Qu’est-ce que je risque vraiment ?

Après tout, quand je me visualisais être thérapeute, mon coeur et mon corps vibrait (encore plus que dans l’humanitaire).

On parle souvent du plus petit pas possible. C’est un point important car c’est aussi l’humilité. Quand on rêve d’un changement de vie, on visualise plus facilement le point de succès et pas toujours les étapes qui permettent de grandir.

Quand on rêve d’un changement de vie, on visualise aussi beaucoup plus les obstacles et échecs et pas tant l’expérience qui nous nourrit et nous fera grandir.

Sortir de sa zone de confort passe par ce plus petit pas possible et avec humilité. Car c’est déjà courageux d’y croire et de se mettre en action.

Mais nous ne sommes pas là uniquement pour montrer aux autres qu’on sait faire, sache que si c’est ce qui t’anime, tu es dans le mauvais espace, celui du mental et de l’ego qui subit encore le regard des autres.

Rêver ce n’est pas rester coincer dans une illusion ou dans la procrastination. Rêver c’est s’ouvrir au champ des possibles et aller à la rencontre de son enfant intérieur. En psychologie, on désigne l’enfant intérieur comme l’espace sacré dans lequel notre nature profonde se révèle, celle qui était « pure dans son essence » et non soumise aux injonctions familiales et sociétales.

Parce qu’on sous-estime le poids de ces injonctions familiales et sociétales. On estime que travailler sur son mindset est suffisant pour dépasser toutes ces peurs et blocages…

Sauf que, le cerveau et la psyché sont stimulés par l’environnement (images, musiques, films/séries, odeurs…) que ce sont ces stimulis qui activent nos modes de fonctionnement et croyances.

On croit que l’on peut tout gérer avec le mental…Malheureusement le cerveau et l’inconscient ne traite pas l’information à travers des mots et syntaxes mais par des images et symboles qui vont activer des émotions et réveiller nos modes de fonctionnement et croyances. C’est ce qu’on appelle aussi les archétypes.

De tout temps, nous, les femmes, avons été valorisées dans nos qualités de prendre soin des autres, en lien avec la maternité et notre capacité d’être maternelle et nourricière. Ce care inné que les femmes savent tant si bien faire. Les femmes de l’ombre, celles qui doivent d’abord prendre soin des autres avant de penser à elle. Cet archétype de la femme sacrifice est encore présent dans notre culture et nous l’incarnons sans nous en rendre compte…

Par exemple, quand tu ne sais pas dire NON alors que cela ne te convient pas. Sache que tu te dis NON à toi et que tu priorises les besoins des autres parce qu’encore dans l’inconscient collectif, il y a cette croyance que si tu dis non aux autres, ils te rejetteront et que ton devoir reste avant tout de prendre soin des autres…

C’est l’archetype de Junon qui dans la mythologie grecque, se dévoue à Jupiter une fois mariée avec lui. Ce sont toutes les femmes de l’ombre, dans les séries ou films, les conjointes qui sacrifient leurs vies pour leurs familles et qui vont faire une crise de la 40aine ou 50aine…

Hors cette femme puissante ne demande qu’à prendre sa place, à se révéler et être là. Encore faut-il avoir savoir de quoi on parle lorsqu’on parle de la femme puissante.

Dans nos sociétés, la femme puissante est celle qui gère tout, la super women qui se donne à fond et qui assume toutes les responsabilités : poste engagé et à responsabilité, la super collègue de boulot, la super copine sur qui on peut compter, la wonder women qui gère tout à la maison…Tiens tiens au fond, c’est la femme qui sait faire plaisir à tout le monde…

Hors dans sa quintessence, la femme puissante c’est avant tout celle qui se choisit et qui sait vivre selon ses besoins, poser ses limites, dire non…C’est la puissance de la femme affirmée et qui a pris sa place sans attendre la validation des autres. Les détracteurs diront de cette femme qu’elle est égoïste car insoumise.

La femme puissante, c’est la femme qui est alignée avec sa vraie nature et qui a compris qu’elle avait le droit d’avoir une vie épanouie et qu’elle n’a plus besoin de s’enfermer sous le stéréotype de la femme parfaite. Elle est en vie, elle vibre, elle pleure, elle rit !

La femme puissante c’est aussi celle qui a pleinement conscience de ses talents et ouvre sa magie pour oeuvrer à quelque chose de plus juste pour elle mais aussi pour les autres. La femme puissante n’a plus peur des autres femmes ; elle est dans l’espace sacré de la sororité. La femme puissante n’a plus peur du regard ou jugement des autres car elle sait que c’est dans son espace sacré qu’elle trouve la puissance de s’incarner…

Car oui la femme puissante incarne sa vérité, son authenticité, librement.

Ca t’appelle ? Tu sens l’envie ou l’élan ? Alors viens à la retraite Audacieuses !