Sokchearta
Thérapeute psycho-corporelle, Paris 20
Sokchearta

Voyage à travers ton essence

Thérapeute psycho-corporelle, Paris 20

Pourquoi Jung est devenu indispensable dans nos vies ?


Synchrononicité, archétype, inconscient collectif, part d’ombre et lumière, individuation…Sais-tu que ces mots entrés dans notre langage courant sont à l’origine de la psychologie Jungienne ?

Ce que nous apporte Jung dans la psychologie

Petit élément de contexte : Non Jung n’est pas arrivé comme un cheveu sur la soupe, il a été longtemps le poulain de Freud avant de remettre en question certains éléments Freudiens et notamment, la pulsion de vie (soit être soi) ne se résume pas à la théorie de la sexualité infantile.

Jung nous apporte des éléments clés sur la polarisation de nos sociétés et la quête d’équilibre ou harmonie. Cette quête d’équilibre, c’est ce qu’on appelle la confiance en soi ou la légitimité d’être là, celle qui te permettra alors de t’affirmer.

 

La confiance en soi, c’est avant tout la capacité de croire en soi, son essence, ses valeurs, ses capacités en toutes circonstances et par la même occasion d’accepter les cycles, les up & down, les saisons…y compris sur le corps physiologique avec la patate et les coups de mou, les cycles de la lune…Tout ça encore une fois, c’est une question d’équilibre y compris hormonal (merci les neurosciences !).

De la nécessite de passer par des crises existentielles = l’individuation

Comme Freud, Jung considère qu’effectivement dès notre enfance, nous absorbons une quantité d’informations :

  • les croyances positives ou négatives : « les hommes sont dangereux » ou « le sport, c’est bon pour la santé », « les hommes ne pleurent pas », « les femmes portent tout »…
  • des injonctions : « il faut travailler dur pour réussir », « ne fais pas trop de bruit », « fais-moi plaisir », « sois parfait·e »
  • des modes d’emploi : faire un BAC+2 ou une école de commerce pour avoir un métier, faire du vélo, dire bonjour aux inconnus·es ou pas, les recettes de cuisine…
  • des valeurs : le travail, la réussite, le partage, le respect, la solidarité…

 

Breaking news : Tous ces matériaux sont ensuite enfuis dans notre inconscient….

 

Et puis, au fil du temps, en grandissant, de par nos expériences et rencontres, nous remettons en question tous ces matériaux. Cela s’appelle le libre arbitre, la maturité, ce que l’on nomme communément les crises existentielles…ou le processus d’individuation.

 

Le processus d’individuation est partie intégrante de la construction de la confiance en soi puisque c’est par lui que nous nous réapproprions les croyances, les injonctions, les modes d’emplois (le cumin que l’on va ajouter…) et les valeurs…

 

Non ce n’est pas une crise existentielle !

 

Crise = manifestation brutale, soudaine, et violente…Oups, c’est pas très réconfortant d’utiliser le mot crise, ça donne pas vraiment envie d’y aller…

 

L’individuation, c’est la capacité de se remettre en question, de sortir de sa zone de confort par la mise en action, ça demande du courage et c’est réveiller son libre arbitre.

Se réconcilier avec sa part d’ombre et lumière, l’acceptation de soi

Ok tu m’interpelles, tu me donnes envie mais tu me donnes le mode d’emploi ou le mode opératoire ?

 

La 1ère étape, ce sera de te définir non pas comme si tu passais un entretien d’embauche mais oser dresser ton portrait, qui suis-je. Non pas en trouvant un équilibre entre tes qualités et tes défauts mais te définir en t’acceptant tel·le que tu es. Non pas à travers les mots des autres et ce que les gens disent de toi mais réellement qui es-tu ? Quitter les masques, la persona ; ces attitudes conscientes envers le monde extérieur, cette manière que tu as de te comporter pour appartenir à un groupe mais qui ne sont pas ta réelle nature.

 

Ensuite, va chercher ta part d’ombre, non tu ne deviendras pas Mr Hyde ! La part d’ombre  ce sont les désirs profonds et les émotions  que l’on pense incompatibles avec les normes sociables et notre personnalité idéale (suite aux croyances et injonctions reçues dans notre enfance).

 

La part d’ombre, c’est finalement tout ce qui a été refoulé dans ton enfance mais qui fait partie de ta personne, profondément, et souvent se révèle dans ta part d’ombre des talents cachés (musique, dessin, chant, passion pour la mécanique, contact facile avec les animaux ou les enfants….).

Attention, la connaissance ou l’acceptation de l’ombre, est une étape essentielle dans le travail d’individuation.

Elle soulève des choses difficiles à accepter (d’où la nécessité d’être accompagné·e thérapeutiquement) mais qui permet d’enrichir la connaissance de soi et de l’harmoniser.

Renforcer sa confiance en soi

Avoir confiance en soi, c’est accepter le cycle et trouver l’équilibre entre les moments où je décide et je me mets en action, et les moments où j’accepte que je n’ai pas de prise sur cet événement et donc autant se reposer ou faire autre chose.

 

Avoir confiance en soi, c’est accepter de prendre du temps pour soi, se remettre en question et vérifier que je ne subis plus ; je peux oser faire des choses pour moi. J’en ai même le droit.

 

Avoir confiance en soi, c’est se réconcilier profondément avec ce que nous avons voulu être au plus profond de nous et que nous avons laissé passé pour faire plaisir aux autres, par peur d’être rejeté·e ou abandonné·e…

 

Avoir confiance en soi, ce n’est plus s’abandonner au détriment des autres, c’est oser être soi quelqu’en soit les conséquences et tout en se responsabilisant. Et c’est le faire avec le coeur, avec spontanéité et joie, en se libérant du regard et du jugement des autres !


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